Les actions des Forces armées maliennes en février 2024
Au cours du mois de février 2024, les Forces armées maliennes (FAMa) ont intensifié leurs actions offensives, démontrant une capacité d’adaptation face à la nouvelle organisation des Groupes armés terroristes (GAT). Ces derniers continuent de poser des Engins explosifs improvisés (EEI), de mener des attaques contre des cibles vulnérables et d’exercer des pressions sur les populations civiles.
Comparé au mois de janvier, le mois de février a été marqué par une intensification des mouvements du côté des FAMa, avec moins d’attaques terroristes contre leurs forces. Cette tendance s’explique par un grand nombre d’opérations dynamiques, d’opportunités et de surveillances aériennes, comme l’a souligné le colonel-major Souleymane Dembélé lors de la conférence de presse mensuelle de la Direction de l’information et des relations publiques des Armées (Dirpa).
Actions sur le terrain
Sur le théâtre-Est des opérations, les FAMa ont appréhendé deux suspects terroristes lors d’une offensive de reconnaissance à Tinaouker, tandis qu’une embuscade entre Ménaka et Ansongo a été déjouée, permettant de neutraliser plusieurs terroristes. Des actions similaires ont eu lieu sur le théâtre Sud, avec la découverte et la destruction d’un EEI à Guiré, ainsi qu’une attaque contre le poste de sécurité de Melgué.
Le colonel-major a également mentionné une attaque complexe à l’EEI sur l’axe Bénéna-Mandiakuy, une embuscade à 9 km de Mourdiah et une embuscade à Soribougou sur la route Bamako-Kita. Les FAMa ont réagi avec succès à ces attaques, neutralisant plusieurs assaillants et assurant la sécurité des populations locales.
Sur le Théâtre Centre, des terroristes ont visé le check-point de Niono, mais ont été repoussés. De plus, une opération basée sur des renseignements précis a permis l’interpellation d’une vingtaine de terroristes et de complices à Macina, avec la saisie d’armes et de munitions.
Enfin, le colonel-major a souligné l’importance des actions civilo-militaires menées en faveur des populations de Ménaka, Farabougou et Ber pour atténuer leurs souffrances. Il a également mis en garde contre la propagation de fausses informations sur les réseaux sociaux et a rappelé l’interdiction de circuler dans certaines zones sensibles pour des raisons de sécurité.