Le Cabinet civil souhaite poursuivre Marlène Emvoutou suite à ses déclarations contre Chantal Biya
Le Cabinet civil, une organisation proche du pouvoir en place, a exprimé son intention de poursuivre Marlène Emvoutou pour ses propos controversés à l’encontre de Chantal Biya, l’épouse du président camerounais. Cette décision fait suite à une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux dans laquelle Emvoutou critique sévèrement Mme Biya.
Dans cette vidéo, Marlène Emvoutou, une militante politique connue pour ses positions anti-gouvernementales, s’en prend violemment à Chantal Biya, la qualifiant de « dictatrice » et de « voleuse ». Ces déclarations ont suscité une vive réaction de la part du Cabinet civil, qui considère ces propos comme diffamatoires et insultants envers la Première dame.
Le Cabinet civil a déclaré qu’il allait engager des poursuites judiciaires contre Emvoutou afin de la traduire en justice pour diffamation et atteinte à l’honneur de Chantal Biya. Selon eux, de tels propos ne peuvent être tolérés et doivent être condamnés fermement.
Marlène Emvoutou est une figure controversée au Cameroun. Connue pour ses prises de position radicales, elle est régulièrement critiquée par le gouvernement et ses partisans. Ses déclarations contre Chantal Biya ne font qu’accentuer les tensions entre elle et le pouvoir en place.
La réaction du Cabinet civil ne surprend guère, étant donné sa proximité avec le gouvernement. Cette organisation est souvent perçue comme un outil de propagande en faveur du pouvoir en place et intervient régulièrement pour défendre les intérêts du président et de sa famille.
Cette affaire soulève également des questions sur la liberté d’expression au Cameroun. Alors que Marlène Emvoutou est une militante politique connue pour ses critiques acerbes envers le gouvernement, certains estiment que son droit à la liberté d’expression est bafoué par ces poursuites judiciaires.
Il reste à voir comment cette affaire va évoluer. Marlène Emvoutou risque de devoir répondre de ses propos devant la justice camerounaise, ce qui pourrait avoir des conséquences importantes pour elle et pour la liberté d’expression dans le pays. Le Cabinet civil, quant à lui, semble déterminé à poursuivre cette affaire jusqu’au bout. Affaire à suivre…