Le Gouvernement burkinabè réagit à un article controversé de l’Associated Press
Le Gouvernement du Burkina Faso a vivement réagi à un article de l’Associated Press (AP) publié le 22 mars dernier. Selon cet article, les forces de sécurité burkinabè seraient responsables d’une augmentation des massacres de civils dans le pays.
Dans un communiqué rendu public à Ouagadougou, le gouvernement burkinabè a exprimé sa consternation face à ces allégations. Il a dénoncé le fait que l’AP se base sur le témoignage de prétendus rescapés pour accuser les forces de sécurité du Burkina Faso. Selon le gouvernement, cette campagne de communication vise à discréditer les Forces de défense et de sécurité (FDS) ainsi que les Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP) engagés dans la lutte contre le terrorisme.
Une campagne de communication orchestrée contre le Burkina Faso
Les autorités burkinabè ont souligné que l’AP semble s’être éloignée du journalisme objectif en relayant des témoignages simplistes et partisans. Elles estiment que l’objectif de cette campagne médiatique est de nuire à l’image des forces de sécurité burkinabè et de semer le doute sur leur engagement dans la lutte antiterroriste.
Le gouvernement rappelle que le Burkina Faso, tout comme les États-Unis après le 11 septembre, est pleinement engagé dans la lutte contre le terrorisme. Les opérations menées sur le terrain par les forces de sécurité burkinabè sont réalisées avec courage et professionnalisme, malgré le manque de soutien de la communauté internationale.
Face à des médias internationaux jugés partiaux, tels que RFI, France 24, Le Monde et Jeune Afrique, le Burkina Faso a pris la décision de suspendre leur diffusion sur son territoire. Les autorités burkinabè entendent ainsi protéger l’image de leur pays et de leurs forces armées, engagées dans une lutte héroïque pour la paix et la sécurité.