Les relations diplomatiques entre l’Algérie et le Mali semblent en voie de normalisation, après une crise qui a duré plusieurs jours. Selon des sources concordantes, les ambassadeurs des deux pays ont regagné leur poste respectif, mettant ainsi fin à cette période de tension entre les deux pays du Sahel.
Le rappel des ambassadeurs a été une surprise pour l’opinion nationale et internationale, intervenant à la veille du réveillon de l’an 2024. L’Algérie a été la première à rappeler son ambassadeur à Bamako, en protestation contre sa convocation par le ministre des Affaires étrangères malien, Abdoulaye Diop. Ce dernier avait justifié cette convocation en raison de la présence et de la réception de responsables de la rébellion Touareg, signataires de l’accord pour la paix et la réconciliation, ainsi que d’une personnalité religieuse hostile au gouvernement de transition.
En réponse à cette décision, Bamako a rappelé son ambassadeur pour consultation, par mesure de réciprocité. Cette crise diplomatique sans précédent a rendu impossible tout dialogue et accord entre les deux voisins, compromettant ainsi les efforts pour relancer le processus de paix avec les anciens rebelles devenus rebelles à nouveau. L’Algérie jouait un rôle clé en tant que médiateur international dans les pourparlers entre le gouvernement malien et les groupes armés séparatistes Touaregs, jusqu’à ce que le colonel Assimi Goïta décide de nationaliser l’accord pour la paix et la réconciliation signé en 2015.
La reprise des relations diplomatiques entre l’Algérie et le Mali pourrait donc offrir une seconde chance aux négociations en vue de la mise en œuvre de l’accord de paix. Il reste à voir si cette nouvelle étape permettra de surmonter les obstacles et de progresser vers une résolution pacifique du conflit.
En résumé, les ambassadeurs de l’Algérie et du Mali ont regagné leur poste respectif, mettant fin à une crise diplomatique qui a duré plusieurs jours. Cette crise a compromis les efforts de pacification entre les deux pays et la reprise des relations diplomatiques pourrait offrir une nouvelle opportunité pour la mise en œuvre de l’accord de paix.