Le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont annoncé leur retrait « sans délai » de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cédéao), selon un communiqué conjoint publié dimanche. Les chefs d’État de ces trois pays ont pris cette décision souveraine en réponse aux attentes et aux aspirations de leurs populations, estimant que la Cédéao ne répond plus aux idéaux de ses fondateurs et du panafricanisme.
Dans le communiqué, les pays justifient leur retrait en accusant la Cédéao d’être devenue « une menace pour ses États membres et ses populations dont elle est censée assurer le bonheur ». Ils reprochent également à l’organisation de ne leur avoir apporté aucune assistance dans leur lutte contre le terrorisme. Même lorsqu’ils ont décidé de « prendre leur destin en mains », la Cédéao leur a imposé des « mesures illégales, illégitimes, inhumaines et irresponsables, en violation de ses propres textes », dénoncent-ils.
Depuis l’arrivée des régimes militaires au pouvoir, le Burkina Faso, le Mali et le Niger entretenaient déjà des rapports tendus avec la Cédéao en raison des sanctions imposées par cette dernière pour exiger le rétablissement de l’ordre constitutionnel. Cette décision de retrait réaffirme leur insatisfaction à l’égard de l’organisation régionale.
Avant ce retrait, la Cédéao comptait 15 pays membres, dont le Bénin, le Cap-Vert, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée (Conakry), la Guinée-Bissau, le Libéria, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Leone et le Togo.
Cette décision soulève des questions quant à l’avenir de la Cédéao et à sa capacité à répondre aux besoins et aux aspirations de ses membres. Il est également important de noter que le retrait de ces trois pays affaiblit la position de l’organisation en matière de lutte contre le terrorisme dans la région.
Il reste à voir quelles seront les conséquences de ce retrait et si d’autres pays membres de la Cédéao pourraient envisager de suivre le même chemin. Il est clair que des efforts devront être déployés pour rétablir la confiance entre ces pays et l’organisation régionale.
En résumé, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont annoncé leur retrait de la Cédéao, accusant l’organisation de ne plus répondre à leurs aspirations et de ne pas les soutenir dans leur lutte contre le terrorisme. Cette décision soulève des questions sur l’avenir de la Cédéao et de sa capacité à maintenir la stabilité et la sécurité dans la région. Il reste à voir quelles seront les conséquences de ce retrait et si d’autres pays membres pourraient suivre leur exemple.