Effondrement meurtrier d’un site d’orpaillage clandestin à Kobadani
Le vendredi 19 janvier 2024, un drame a frappé le site d’orpaillage clandestin de Kobadani, dans le cercle de Kangaba. Un effondrement s’est produit, piégeant des dizaines d’orpailleurs. Depuis une semaine maintenant, les corps sont déterrés, dans un état de décomposition avancée, avec les moyens du bord. Le ministère des Mines a réagi en envoyant une mission sur les lieux, selon un communiqué officiel.
Un maître orpailleur a témoigné dans une vidéo, affirmant que seul un de ses 12 compagnons s’en est sorti vivant. Les autres sont encore enfouis sous la terre. Deux jours après l’accident, soit le dimanche suivant, 42 corps sans vie avaient été retrouvés. Les opérations de recherche étaient menées par les orpailleurs eux-mêmes, avec les moyens limités dont ils disposaient. Selon un sexagénaire, ces corps représentent la moitié des personnes ensevelies lors de l’effondrement.
Ce mardi, le ministère des Mines a finalement commenté l’incident, le qualifiant d' »accident sur un site d’orpaillage à Kobadani ». Selon le communiqué du ministre, cet accident a causé la mort de plusieurs orpailleurs. Le ministère suit de près les opérations de recherche des victimes, en collaboration avec les services de la Protection Civile. Une mission d’évaluation a également été dépêchée sur place, comprenant des représentants du ministère, de la Chambre des Mines et des autorités administratives.
Le ministère des Mines a exprimé ses condoléances les plus sincères aux familles endeuillées et au peuple malien. Il a également appelé les communautés vivant près des sites miniers ainsi que les orpailleurs à respecter scrupuleusement les normes de sécurité et à travailler uniquement dans les zones dédiées à l’orpaillage.
Résumé de cette actualité
Un effondrement tragique s’est produit sur le site d’orpaillage clandestin de Kobadani, entraînant la mort de plusieurs orpailleurs. Depuis une semaine, les corps sont déterrés par les orpailleurs eux-mêmes, avec des moyens limités. Le ministère des Mines a réagi en envoyant une mission sur les lieux pour suivre les opérations de recherche des victimes. Le ministère a également appelé à un respect strict des normes de sécurité et à travailler uniquement dans les zones autorisées pour l’orpaillage.